G-Cloud est un programme qui résulte d’une initiative commune entre plusieurs institutions publiques : des services publics fédéraux, des institutions de la sécurité sociale et des soins de santé... Sa mise en œuvre est déterminée par le “Cloud Governance Board”.
Une feuille de route a été constituée afin de développer ce cloud communautaire de l’Etat. Si la première génération de services G-Cloud est opérationnelle depuis fin mars 2015, de nombreuses évolutions restent encore à venir.
Le G-Cloud est un cloud hybride qui utilise, d’une part, des services proposés par des sociétés privées dans des environnements de cloud public et, d’autre part, des services hébergés dans les data centers de l’État. La gestion du G-Cloud est assurée par l’État. Pour l’élaboration et le fonctionnement opérationnel, il est largement fait appel au secteur privé.
La création de G-Cloud a un objectif : développer des synergies dans l’informatique. Plus concrètement, il s’agit de la mise en place d’une infrastructure ICT sur laquelle des institutions publiques peuvent installer leurs propres données et applications.
L’offre “tout compris” comprend réseaux, serveurs, stockage en mode services, est gérée par des spécialistes et assurée par des garanties de services. Les premiers services sont déjà opérationnels, dont les formules “Storage as a Service” et “Infrastructure as a Service”. Le programme G-Cloud comprend également des synergies de type “Platform as a Service” et “Software as a Service”.
Tous les acteurs publics peuvent contribuer au succès de G-Cloud. Puisqu’il s’agit d’une collaboration volontaire, la feuille de route se veut être un fil conducteur plus qu’un carcan contraignant.
Chaque institution décide elle-même si elle veut intégrer G-Cloud, et à quel rythme.